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La solidarité, une solution contre le gaspillage dans les supermarchés ?

Chaque année, ce sont en moyenne 197 tonnes de nourriture qui sont jetés par chaque grande surface, faute d’avoir trouvé preneur dans les rayons. Vous n’aurez probablement pas manqué les lots, baisses de prix, et autres initiatives mises en place par certains  magasins (voir L’anti-gaspi se structure chez Cora), mais les Français rechignent toujours à acheter des produits à date proche ou dépassée. Direction la poubelle, comme bien d’autres invendus pourtant encore consommables.

2014, année de lutte contre le gaspillage

Et si plutôt que de jeter, les supermarchés pouvaient donner ? Telle est la solution proposée par une soixantaine de députés, dans une proposition de loi visant à obliger les grandes surfaces de plus de 1000m² à proposer leurs invendus encore consommables à des associations caritatives. Déjà en place en Belgique, cette mesure vise à généraliser une pratique déjà mise en place volontairement par certains magasins, un tiers à la moitié de la nourriture collectée par les associations d’aide alimentaire venant déjà des grandes surfaces. Une proposition  qui va au-delà des simples actions de communication proposées par le Pacte national contre le gaspillage alimentaire, signé en 2013 par les principaux acteurs de la grande distribution, et visant notamment à une meilleure sensibilisation du grand public.

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[tab title= »Les produits à DLUO »]

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La logistique, un point-clé de concertation

Bien accueillie par les associations d’aide alimentaire, cette mesure soulève pourtant un certain nombre de questions d’ordre logistique, notamment vis-à-vis des contraintes sanitaires : comment organiser la récupération, le stockage et la redistribution, tout en respectant la chaine du froid et des délais très serrés (les produits expirant souvent sous un ou deux jours) ? qui prendra en charge les coûts de récupération et d’équipement en matériel frigorifique ? Des interrogations qui devront trouver des éléments de réponses pour convaincre suffisamment de parlementaires, et inscrire dès septembre cette proposition au programme de l’Assemblée nationale.

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