Blédina veut sauver les Poires Williams

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La question des filières agricoles est majeure pour la plupart des industriels de l’agroalimentaire et sécuriser des approvisionnements devient donc d’une importance stratégique. Sur l’alimentation infantile, c’est d’autant plus vrai que les normes sont encore plus strictes et que le positionnement du marché s’est orienté largement sur le bio ces dernières années, avec donc un cahier des charges encore plus strict.

La Poire Williams : une filière française en danger

Particulièrement adaptée à la production de petits pots pour bébé, la poire Williams est une variété appréciée des consommateurs mais sa production française est en danger. Le volume disponible de poires Williams françaises aurait ainsi diminué de 40% en 10 ans, ce qui met la filière en péril.

Cela s’explique principalement par la faible valorisation de cette variété en comparaison des coûts de production. Ainsi, alors que le rendement des poires Williams est environ 20% à 30% inférieur à celui des pommes, son prix d’achat n’est que 7% plus élevé en moyenne. Ainsi, de nombreux arboriculteurs délaissent la poire Williams pour d’autres variétés ou d’autres fruits.

« Le dernier petit pot de poires Williams » de Blédina

Afin de préserver une filière essentielle à la fabrication de ses petits pots, Blédina s’engage pour relancer la production française de poires Williams en projetant de planter 40.000 nouveaux poiriers en 2021.

Pour cela, un crowfunding a été lancé sur la plateforme MiiMOSA, en partenariat avec trois associés-coopérateurs de son fournisseur SICOLY, une coopérative fruitière située au cœur des Monts et Coteaux du Lyonnais. Chacun peut contribuer au replantage d’une partie des nouveaux poiriers dont le coût est estimé à 7€ par arbre.

De plus, Blédina s’engage à augmenter la rémunération de ses producteurs de 20% et à signer des contrats long-terme de 15 ans, une durée rare sur ce type d’approvisionnement.

La marque communique largement sur les réseaux sociaux pour promouvoir cette initiative et a également détourné son packaging afin de sensibiliser les consommateurs, et que ce ne soit pas le « dernier petit pot de poires françaises ».




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